Toc, toc, toc. Les Francs Borains sont aux portes du Tivoli. Comme le veut la tradition, voici les bonnes raisons d’assister à la rencontre du week-end. Rendez-vous samedi soir, 20 heures, dans la tanière des Loups.
Attention, ces propos sont à prendre au second degré. Par les temps qui courent, on n’est jamais trop prudent. RAAL – RFB, c’est ce samedi. RAAL – RFB, c’est parti !
1 : une saveur particulière
Il y a l’école qui dit que l’affiche entre La Louvière et les Francs Borains est un derby. Il y en a une autre qui affirme que ce n’en est pas un. Quoi qu’il en soit, la rivalité historique et sportive entre les deux clubs est bien réelle. Est-il nécessaire de rappeler que, dans un passé récent, le titre de la D3 amateurs de l’exercice 2017-2018 s’est disputé avec les Verts, ceux du RFB. Du coup, ce match a une saveur particulière.
2 : Une tranche à aller chercher
Actuellement en tête de la troisième tranche avec 11 unités sur 15, les Loups ont la possibilité de décrocher sportivement leur participation au tour final par cette voie. Pour ce faire, chaque rencontre est une finale et comme le dit l’adage que vous connaissez tous : “Une finale ne se joue pas. Elle se gagne.”
3 : une bête noire éternelle
Partage 1-1, au Tivoli, alors que la meute était réduite à dix. Défaite en terre boraine l’année dernière, la première de la saison. Revers au stade Vedette cette année. Vous l’avez compris : la RAAL doit, comme chaque rencontre à domicile, s’imposer. La nouvelle RAAL doit se défaire de sa bête noire. Les ingrédients sont réunis, il ne manque que vous.
4 : Une affluence des grands soirs
Depuis plusieurs jours, la réception d’avant-match est complète. Les jeunes du centre de formation de la Wolves Academy seront présents en nombre pour pousser leurs grands frères vers la victoire. La gent féminine sera également de la partie, à l’occasion de la Ladies Night organisée par la Galerie du Shopping Cora. De quoi promettre une affluence des grands soirs.
5 : un derby entre clubs carolos
Comme se plaisent à l’affirmer certains, le matricule 94 n’est pas celui de La Louvière. “C’est celui de Couillet“, crient les aigris. Qu’à cela ne tienne, le matricule 5192 des Borains est, quant à lui, originaire d’Heppignies. Il est donc incroyable de se dire que l’enceinte louviéroise sera copieusement garnie pour un derby entre clubs carolos… ou plutôt entre deux entités qui renaissent de leurs cendres, depuis quelques saisons, au travers de leurs ambitions et de leur nom historique.