Il y a quelques années encore, il ne jurait que par Anderlecht. Depuis qu’il a posé les pieds dans le Centre, il n’a plus que La Louvière en tête. Partons à la rencontre de Jonathan Lebrun, directeur opérationnel et administratif de la meute.
“Du matin au soir, je pense à la RAAL. Même quand je me réveille en pleine nuit, j’ai La Louvière dans un coin de ma tête”, confesse Jonathan Lebrun. Lorsqu’il rejoint l’équipe administrative en 2017, l’actuel directeur opérationnel et administratif des Loups est en quête d’un nouveau défi professionnel. “Je désirais m’investir dans le monde du sport. J’ai considéré l’offre louviéroise comme une opportunité rare.”
Originaire de Jodoigne, le citoyen de Bruxelles est un fan de football. “J’ai toujours suivi la Pro League. Sans surprise, je connaissais déjà La Louvière grâce à son passé en D1. Sorti de ce cadre, la ville et la région m’étaient totalement inconnues”, avoue celui qui est officiellement devenu correspondant qualifié du club en janvier dernier. “Pourtant, le Louviérois gagne à être connu. Je me reconnais assez bien en lui.”
Un Mauve devenu Loup
C’est au travers de son emploi dans les bureaux louviérois que Jonathan s’est acclimaté au Centre. “Pour résumer mon occupation quotidienne, je coordonne l’activité générale du club et de l’école de jeunes. Je suis aussi le référent auprès de la fédération. Quant à mon rôle de CQ, disons que je suis bien aidé par l’ensemble des personnes actives au secrétariat du club. C’est un travail d’équipe.”
À cette période de l’année, l’activité du club redouble d’intensité. “Parce que la saison prochaine se prépare déjà en coulisses mais aussi parce que la Wolves Academy continue de fonctionner en dépit de la crise sanitaire. Il faut donc se montrer vigilant dans le respect des règles et des procédures. D’une manière générale, avec ou sans le Covid, les employés n’ont pas le temps de s’ennuyer.”
Un boulot dingue… et prenant !
Le dernier chantier de John ? L’élaboration du dossier relatif à la licence pour la N1. “C’est un travail considérable, ça demande énormément de rigueur”, insiste-t-il. Les autres projets concrets ? Ils arrivent d’ici quelques jours et dans les prochaines semaines, il n’en dira pas plus. Nous non plus, d’ailleurs. “C’est à la fois un boulot dingue et prenant.” Chaque jour, des projets naissent et évoluent et se concrétisent.
Il y a peu, Jonathan squattait les tribunes du Parc Astrid. “Je n’ai pas honte d’avouer que je suis devenu un vrai amoureux de La Louvière. Mon cœur penche en faveur des Vert et Blanc”, admet-t-il avant d’aller plus loin : “Je suis tellement charmé par le projet de la RAAL que même si Anderlecht venait frapper à ma porte, je déclinerai l’offre. Le club sait où il va et comment il y va. On a le potentiel pour aller très haut.”
Pour La Louvière, ce n’est pas tant de retrouver l’élite professionnelle qui importe. C’est de l’atteindre et d’y rester sur le long terme. “Cette idée est intégrée dans la nouvelle identité de la RAAL. On ne veut pas seulement faire les choses. On veut surtout très bien faire les choses, dans les règles de l’art. C’est pourquoi on travaille quotidiennement de manière cadrée structurée.”
Mario Cordisco