Si la saison 2021-2022 est déjà sur les rails pour l’équipe première, il en va de même pour la Wolves Academy. Il y a du neuf à la tête des Espoirs : l’été prochain, Benoît Paulet va être remplacé par l’adjoint de Frédéric Taquin.
Depuis 2017, on connait surtout Nicolas Baquet dans le rôle du T2 de l’équipe première. Investi auprès de la Wolves Academy, l’entraîneur-adjoint s’est ensuite rapidement mué en responsable technique de la formation des jeunes. À présent, c’est une nouvelle corde qui s’ajoute à l’arc du RTFJ. Dès le coup d’envoi de la saison 2021-2022, Nicolas Baquet succèdera à Benoît Paulet à la tête des Espoirs de la RAAL.
Dans sa tâche, Nicolas Baquet sera assisté de Luigi Schichilone, entraîneur de l’équipe B. Manu Miraglia, Bernard Pintez et Tristan Van Sull complèteront le staff. De son côté, Benoît Paulet restera actif dans le projet de La Louvière.
Nicolas, comment prenez-vous votre nouveau rôle à La Louvière ?
- C’est une nouvelle étape. Elle permet non seulement de me relancer dans le coaching en tant qu’entraîneur principal pour le jeu à onze mais aussi de poursuivre le projet de développement initié au sein de la Wolves Academy depuis quatre ans.
Cette nomination a-t-elle un impact sur vos activités actuelles ?
- Mon emploi du temps ; déjà bien rempli entre la vie de famille, les activités sportives et professionnelles ; va s’enrichir un peu plus. Concrètement, je vais conserve mon rôle d’entraîneur adjoint aux côtés de Frédéric Taquin, en plus d’additionner ce poste à celui de RTFJ de la Wolves Academy. Toutes ces missions sont exaltantes mais demandent beaucoup de travail et une implication totale.
“Elle est là, la force de la RAAL : nous gagnons à apprendre des uns et des autres. L’apprentissage ne s’arrête jamais”
C’est plutôt atypique de porter autant de casquettes…
- Ca l’est peut-être pour un club de D2 ACFF mais, pour beaucoup de cercles professionnels, il n’est pas rare de retrouver des adjoints de l’équipe première sur le banc des jeunes. À Charleroi, par exemple, Samba Diawara est T3 des Zèbres tout en étant entraîneur de l’équipe Espoirs. C’est vers ce modèle qu’on se dirige à La Louvière.
Allez-vous vous inspirer de Frédéric Taquin ?
- A la RAAL, nous avons une grande force, celle de nous inspirer des uns et des autres. Evidemment, j’ai appris et j’apprends encore aux côtés de Fred. C’est réciproque pour lui… et pour tous les autres membres du staff. Nous gagnons à apprendre auprès des autres. L’apprentissage ne s’arrête jamais. La future saison, aux côtés de Bernard Pintez ou Luigi Scichilone s’annonce enrichissante.
“Nous travaillons aujourd’hui pour préparer demain. Sans un terreau fertile, il est impossible de récolter des fruits”
En tant que coach des Espoirs, qu’allez-vous apporter à la RAAL ?
- Ce n’est pas mon rôle qui prime. L’essentiel, c’est de poursuivre le travail initié par la Wolves Academy auprès des jeunes, d’appliquer le plan d’apprentissage et la philosophie de jeu de la RAAL, jusqu’en équipe fanion. Mon but est similaire à celui du club : offrir des moyens matériels, sportifs et humains à nos jeunes pour qu’ils puissent, à terme, évoluer sous les couleurs de La Louvière en équipe première.
C’est un travail de longue haleine.
- En effet, ce n’est pas parce qu’on décide de miser sur la jeunesse que les résultats seront visibles immédiatement. Pour atteindre cet objectif, il convient de placer les jeunes dans un environnement propice à leur épanouissement. C’est ce sur quoi nous travaillons aujourd’hui pour préparer demain. Sans un terreau fertile, il est impossible de récolter des fruits.
Un mot sur la jeunesse louviéroise actuelle ?
- Il y a quatre ans, nous sommes partis d’une feuille blanche. Malgré les difficultés rencontrées, nous avons toujours fait confiance à nos jeunes. Je pense à Crame, Debelic, D’Errico ou Perreira, voire Franco et Vanhecke qui, même s’ils n’ont pas été formés chez nous, incarnent la jeunesse sur laquelle nous misons. Cette politique, nous allons la poursuivre et surtout la développer pour les années à avenir.
Mario Cordisco