Alors que la RAAL a signé la neuvième victoire de sa préparation en s’imposant contre Schaerbeek (2-0), Frédéric Taquin se retrouve comme un lion en cage. À l’instar de son groupe, il a hâte de reprendre la vraie compétition.
Bien que les retrouvailles avec le terrain ont été particulières suite à la crise du Coronavirus, les Loups n’ont pas chômé depuis la reprise des entraînements. Comme les matchs, les séances s’enchaînent. “Maintenant, le groupe veut retrouver des matchs à enjeu”, lance le mentor de la RAAL. “On a vraiment envie de se surpasser dans une véritable compétition, qu’il s’agisse de la coupe ou du championnat.”
Contre Alost et Renaix
“Comme chaque année, depuis trois ans, on y va crescendo dans le choix des adversaires affrontés. On termine donc la préparation avec deux belles affiches : samedi contre Alost et vendredi face à Renaix, toujours au Tivoli. Pour l’instant, il n’y a plus d’autres confrontations amicales programmées. À présent, on est juste impatient de reprendre le chemin de la compétition.”
Un XI qui se dessine
“On a suffisamment fait tourner durant la préparation. Pour les deux dernières rencontres amicales, on va mettre en avant les joueurs qui se sont distingués durant cette période. Pour autant, cela ne signifie pas que ces choix sont irrévocables. Les autres garçons ont l’opportunité de continuer à travailler dur pour bousculer la hiérarchie et revendiquer leur place. Je veux des guerriers sur le terrain.”
État d’esprit made in RAAL
“L’an passé, on a traversé des épreuves difficiles. Cela a forgé le groupe. Depuis le mois d’octobre, nous avons partagé énormément de choses ensemble. Aujourd’hui, il y a énormément de proximité entre nous. Les nouvelles recrues se sont rapidement fondues dans cette philosophie. Le groupe vit bien. Maintenant, on a surtout soif de victoires dans la compétition.”
La victoire contre Schaerbeek
“On a été baladé durant toute la première mi-temps par le Crossing, qui a fait chuter l’Union Saint-Gilloise de Felice Mazzu cet été. À la pause, si le score est de 1-3, il n’y a rien à dire. On est sauvé par De Wolf et les poteaux. En deuxième mi-temps, on a remis un coup au niveau du pressing et le contenu s’est approché de ce qu’on est capable de faire, sans toutefois être exceptionnel. Vivement les matchs à enjeu !”