Le 17 novembre, alors que la RAAL s’en ira défier Meux, la brasserie-restaurant Le Drapeau Blanc ouvrira officiellement ses portes dans le centre-ville louviérois. Au coin de la rue Hamoir, une nouvelle histoire s’écrira à partir de 19 heures.

Marco Herrador Garcia, le nouveau chef cuisinier du Drapeau Blanc, compte mettre sa cuisine inventive au service des papilles curieuses. Pour le Loup d’adoption, c’est sa façon de “contribuer au renouveau de La Louvière et de la région du Centre.”

S’il n’a que 33 ans, Marco a déjà une copieuse expérience professionnelle derrière lui. Papa d’une famille nombreuse, l’homme n’hésite pas à allier plaisir et rigueur. Même si, une fois derrière les fourneaux, c’est le second terme qui prend le dessus.

“Il y a de l’amour et de la générosité dans ma cuisine”, dévoile celui qui n’apprécie pas le qualificatif de chef. “Je suis cuisinier avant tout. Au Drapeau Blanc, si je dois lier mon poste au football, je me considère comme le capitaine. J’ai un rôle de transmission : je lègue ma passion, mon savoir.” À l’instar de Michaël Jonckheere à la RAAL, Marco tire l’équipe du Drapeau Blanc vers le haut.

Marco Herrador Garcia : “Au Drapeau Blanc, il y a beaucoup de réflexions collectives. Pour certains, cela peut sembler effrayant. De mon côté, je prends ça comme une motivation supplémentaire.”

Vous l’aurez aisément compris, Marco ne sera pas seul au Drapeau Blanc. “Mon acolyte n’est autre que Toni Minnella. II y a quelques mois encore, nous ne nous connaissions pas. Pourtant, aujourd’hui, il est mon allié, mon bras droit. Dans ce projet, nous ne formons qu’un.” En cuisine, Marco est épaulé par les Loïc et Nicolas (ndlr : les deux binchois de l’étape). Toni, en salle, œuvre aux côtés d’Éloïse, Gaëtan et du second Nicolas.

Dans le microcosme du football, le projet de la RAAL se veut alternatif. Il en va de même pour Le Drapeau Blanc. “Généralement, dans le monde de la restauration, le chef prend seul la plupart des décisions. Ici, c’est différent : il y a beaucoup de réflexions collectives. Pour certains, cela peut sembler effrayant. Personnellement, je prends ça comme une motivation supplémentaire.” À table !