Éloigné des terrains suite aux dernières mesures sanitaires, Frédéric Taquin continue pourtant de vivre et penser football. Un œil sur le suivi du programme individuel de son groupe, l’autre sur les matchs de Ligue des Champions et d’Europa League.
Initialement, Frédéric Taquin avait prévu de revoir son groupe ce mercredi afin de préparer la réception de Verlaine, fixée au 14 novembre. Devant les nouvelles mesures prises par le fédéral, le gouvernement wallon et l’ACFF, le mentor louviérois n’a d’autre choix que de rester chez lui. Pourtant, il ne reste pas inactif, loin de là. Le ballon rond continue d’occuper une place prépondérante dans la vie du coach.
Comment vivez-vous cette nouvelle période sans foot ?
- Je prends la situation comme elle se présente. C’est évidemment dommage de se retrouver à nouveau dans un tel contexte mais la santé passe avant tout. Ceci dit, le football n’est jamais bien loin. Comme toujours, je peaufine mes connaissances, je travaille sur mes entraînements, je lis beaucoup et je regarde énormément de matchs. Comme tous les passionnés, j’ai faim de football.
Quelle est la situation de votre groupe aujourd’hui ?
- Les joueurs continuent de suivre un programme individuel façonné par le préparateur physique. Les garçons qui reviennent de blessure suivent eux aussi ce planning et bénéficient d’une séance supplémentaire, avec l’appui du kiné.
Le temps ne leur semble-t-il pas trop long ?
- Pour l’instant, c’est encore supportable. Nous ne sommes à l’arrêt que depuis deux semaines. C’est par après que le manque risque de se faire ressentir. On échange quelques petits messages, je suis attentif à leurs prestations individuelles sur l’application Strava. Les connaissant, je sais par contre qu’ils auront les dents longues à leur retour sur les terrains.
Justement, comment voyez-vous cette future reprise ?
- L’arrêt actuel imposera inévitablement une nouvelle préparation. Après un arrêt de plusieurs semaines, toutes les équipes repartent de zéro. En été, cette préparation dure généralement six semaines. Ici, elle devrait plutôt être envisagé sur quatre semaines. Ce n’est pas un problème : nous avons déjà les automatismes, il s’agira de retravailler physiquement.
Un mot sur la suite du championnat ?
- On entend beaucoup de choses à propos de la suite de la compétition. A mon sens, si les conditions sanitaires le permettent, il n’est pas inenvisageable de disputer un championnat complet, au rythme de deux matchs par semaine, à partir du mois de janvier jusqu’à la fin juin. On va évidemment se montrer attentif aux futures annonces. Je reste optimiste et positif.