Il s’agissait d’un week-end historique pour le football féminin à La Louvière. Ce dimanche 23 août 2020, le premier tournoi 100 % filles était organisé par la RAAL, au complexe Saint-Julien de Strépy-Bracquegnies. Un véritable succès !
Il y avait du beau monde, sur les pelouses de Saint-Julien. Aux côtés de la RAAL, représentée par ses U10, U11, U12 et U13, on retrouvait de belles écuries du football féminin, comme Bruges, Charleroi, le Standard, l’Olympic ou encore Valenciennes. Pour cette première, les Louves ont pu se familiariser avec le haut niveau. “C’était une chouette expérience pour les filles”, résume la coach Orélie Croughs.
Même son de cloche du côté de Barbara Carlisi qui y voyait également de jolies opportunités pour les Louviéroises : “Contre des équipes qui évoluent à des échelons bien supérieurs, il y a évidemment encore beaucoup de travail de notre côté. Cela dit, pour les joueuses, affronter des adversaires d’un tel niveau est bénéfique. Elles engrangent un maximum d’expérience en dépit de leur jeune âge.”
Ils en parlent
- Nicolas Baquet, dans les colonnes de la DH : “Les filles font partie de la Wolves Academy mais possèdent leur propre identité (…) Pour l’instant, il est surtout important de développer la base de l’iceberg et le projet de jeu. On ne gagne pas toujours mais avec les enfants, ce n’est pas forcément la gagne qui importe. Ce qu’on veut avant tout, c’est que les filles s’épanouissent à La Louvière.”
- Toujours pour la DH, Ludovic Lo Brutto estime que “cela prouve aussi la réputation et le sérieux de la RAAL en termes d’organisation, d’infrastructures ou de niveau”, avant d’embrayer sur ACTV : “Notre rêve, c’est qu’une de nos Louves devienne Red Flames dans le futur. Ca peut prêter à sourire mais chaque semaine, à l’entraînement, c’est ce qui nous dynamise.”
Si le club vert et blanc prévoit, d’ici un an, d’élaborer une équipe première qui débutera en P2, la Girls Academy a le vent en poupe et ne se fixe aucune limite. “A terme, on a l’ambition d’évoluer en D1 ou en Coupe d’Europe“, sourit Nicolas Baquet.