En enrôlant Victor Corneillie, en provenance de l’Olympic de Charleroi, la RAAL prépare au mieux son arrivée en N1. Le défenseur de 24 ans, titulaire indiscutable avec les Dogues au cœur de la charnière centrale, s’est officiellement lié au club louviérois. Bienvenue, Victor !
Formé à Lens, le Lillois a posé ses bagages en Belgique en 2020. À la Neuville, en dépit de son jeune âge, il s’est tout de suite imposé comme le patron de la défense. Avec les Loups, le Français a l’intention de poursuivre son excellente lancée et de jouer les premiers rôles avec la meute.
“Depuis que je suis en Belgique, j’entends régulièrement parler de la RAAL”
Victor Corneillie
Après votre belle saison avec les Dogues, pourquoi avoir choisi La Louvière ?
- Depuis que je suis en Belgique, j’entends régulièrement parler de La Louvière. La visite des infrastructures et les discussions avec les dirigeants ont confirmé ces échos positifs. Les ambitions du club, qui souhaite rejoindre le monde professionnel dans les années à venir, sont en adéquation avec les miennes. J’ai ressenti une dynamique positive autour du projet. L’idée, c’est de surfer sur la vague du titre en D2 ACFF pour réussir de grandes choses en championnat cette saison.
Quel regard portez-vous sur vos deux dernières saisons à l’Olympic en N1 ?
- Cette année, sur les 28 matchs de championnat, j’ai disputé 27 rencontres. Sur le plan personnel, j’ai vécu une bonne année. Collectivement, nous avions l’objectif d’atteindre le tour final. En dépit d’un contexte extrasportif parfois compliqué, ça a été une petite déception de clôturer le championnat à la cinquième place. En 2020-2021, comme toutes les équipes amateurs, malgré un superbe parcours en Coupe de Belgique durant lequel nous avons affronté trois équipes professionnelles (victoire 2-1 face au Lierse, qualification 1-0 contre Zulte-Waregem et élimination 5-1 à Eupen), nous avons dû faire l’impasse sur le championnat à cause du Covid.
En tant que Français, comment avez-vous atterri en Belgique ?
- Avec Saint-Amand, mon dernier club dans l’Hexagone, nous avons disputé la Coupe de France face à Nancy (L2). J’imagine que cette rencontre, plus médiatisée que les autres, a été un déclic pour décider de mon arrivée à Charleroi. Je dois admettre qu’avant de la rejoindre, je ne connaissais pas grand chose de la Belgique. Aujourd’hui, je m’y sens assez bien. À mon arrivée, j’ai d’ailleurs été agréablement surpris par le niveau général du championnat. Le football belge correspond à mon style de jeu.