Alexis Calant, qui avait rejoint la meute de Frédéric Taquin lors de la saison 2020-2021, retrouve La Louvière. Après un retour dans l’Hexagone et une saison pleine à Belfort (N2), le défenseur français s’est engagé en faveur de la RAAL.

Freiné par la crise sanitaire durant l’exercice 2020-2021 malgré une entame de saison tonitruante et un parcours mémorable en Coupe de Belgique, le Nordiste est resté sous le charme de la Cité des Loups et de son club emblématique, fraîchement promu en N1.

Alexis, comment expliquez-vous ce come-back à La Louvière ?

• Au moment de nous séparer, nous savions – la direction louviéroise et moi – qu’il s’agissait d’un au revoir plutôt que d’un adieu. L’an dernier, dans la mesure où je m’installais avec ma compagne, je cherchais une certaine stabilité. La proposition de la RAAL était cohérente mais ne me permettait hélas pas de m’y retrouver sur le plan personnel. De fait, nous nous sommes quittés en bons termes, avec la perspective d’un jour se retrouver. En toute honnêteté, beaucoup d’éléments me donnaient envie de revenir à La Louvière : le projet, les infrastructures, les supporters, etc.

Comment s’est déroulée votre saison 2021-2022 avec Belfort ?

• Nous avons lutté toute l’année pour le maintien jusqu’à l’acquérir lors de l’avant-dernière journée de championnat. Sur le plan personnel, j’ai vécu une saison complète, où j’ai disputé l’intégralité des rencontres. Même si la saison a été éprouvante, sportivement tout s’est parfaitement déroulé. Je sors grandi de cette dernière expérience. À titre personnel, je me suis aussi épanoui à Belfort et sa région. Pour l’aspect sportif, par contre, les infrastructures sont bien loin de celles de la RAAL.

“Mon objectif reste inchangé : je veux tout faire pour travailler, progresser et réussir”

Alexis Calant

Quelles sont vos ambitions à l’heure de revenir chez les Loups ?

• Mon objectif reste inchangé : je veux tout faire pour travailler, progresser et réussir. J’ai toujours l’ambition d’atteindre le plus haut niveau possible. À La Louvière, je vais retrouver un staff et des coéquipiers que j’ai adoré lors de mon premier passage ; des infrastructures et un encadrement professionnels ; ainsi qu’un projet ambitieux sur le long terme. De plus, revenir à la RAAL va me permettre de me rapprocher de ma famille, installée dans le Nord de la France. Je vais aussi découvrir la véritable ferveur louviéroise en tribune. Je n’avais pu en profiter durant mon premier passage, à cause du Covid. Je suis impatient de voir (et d’entendre) ce public à l’œuvre !