Tout comme les Loups, les Oies évoluaient la saison dernière en D3 amateurs. Si la RAAL s’est extirpée de la division en décrochant le titre, c’est via le tour final que l’URSL a rejoint l’antichambre. Mais l’exploit des Visétois ne s’arrêt pas là.
À l’instar de la Cité des Loups, la Cité de l’Oie a vécu la douloureuse disparition de son club emblématique, le RCS Visé, durant l’été 2015. Mais, à l’image de La Louvière, Visé retrouve sa superbe d’antan grâce à un projet local visant à remettre les Orange et Bleu sur le devant de la scène. Depuis cinq saisons, l’URSL Visé réalise un sans faute, en enchaînant successivement les montées.
Entre 2014 et 2018, l’URSL Visé est passé du quatrième échelon provincial à la quatrième division nationale. Les Oies ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin.
En effet, depuis son changement de dénomination et son déménagement au stade de la Cité de l’Oie en 2014, le matricule 1352 est passé de la quatrième provinciale au quatrième échelon national. Un exploit retentissant que les protégés de Stéphane Huet ne comptent pas arrêter en si bon chemin. Par-dessus l’étang, avec un noyau taillé pour le haut du tableau, les Oies sauvages s’en vont sans doute vers Midi, voire la Méditerranée. Ou, plus modestement, la D1 amateurs.
Un récit légendaire
Quant au surnom de nos hôtes, il fait référence à une légende locale. Au milieu du 14e siècle, une gardienne d’oies a repoussé le Prince-Évêque voisin, assiégeant la ville de Visé. Pour fêter cette victoire face à l’opposant, les citoyens ont ripaillé tous ensemble avec… les oies de la demoiselle. À la commune visétoise de préciser : “Les Visétois ont eu le bon goût de croire en cette légende. Ils ont aussi eu le bon goût de goûter à l’animal qui avait les faveurs de cette jeune fille.”