Cet été, un nouveau visage a intégré le staff louviérois en la personne de Manu Miraglia. Âgé de 40 ans, l’ancien portier de Soignies, du Stade Brainois ou encore de La Louvière Centre, est devenu l’entraîneur des gardiens de la RAAL.
Avant de s’engager à La Louvière, l’entraîneur de Kevin De Wolf et Clément Libertiaux était sur le point de rallier une autre équipe. “Mais quand la RAAL s’est présentée à moi, mon choix a vite été fait”, relève celui qui a toujours eu un faible pour le club du Tivoli. “Déjà quand j’étais gamin, je supportais les Loups. Avec un ami, on se rendait au stade à vélo. On grimpait sur les selles de nos bicyclettes pour suivre la première mi-temps et on prenait place en tribune après la pause.”
Plusieurs décennies plus tard, voilà que Manu Miraglia retrouve la tanière. “Il y a quelques années, j’avais déjà découvert les joies du Tivoli en tant que joueur de l’URLC. J’y ai d’ailleurs côtoyé un certain Johan Bombart, qui figure à mes côtés dans le staff de Frédéric Taquin. Mes collègues m’ont rapidement mis dans le bain et ont fait en sorte que mon intronisation se déroule à merveille.” Si bien qu’à l’heure actuelle, Miraglia donne déjà l’impression de faire partie des meubles. “Je dois cette bonne ambiance à l’ensemble de l’équipe, entraîneurs et joueurs compris.”
À l’entraînement, Manu Miraglia s’appuie sur deux gardiens de qualité : De Wolf et Libertiaux. “Le poste de gardien est sans doute le plus ingrat car, même si les deux portiers sont talentueux, un seul d’entre eux est sur le terrain. Dans mon boulot, je fais en sorte que mes deux protégés donnent le meilleur d’eux-mêmes.”
Il embraie : “Cela dit, ce sur quoi j’insiste par-dessus tout, c’est la création d’un véritable esprit familial entre tous les gardiens. Clément, Kevin, les deux espoirs qui les accompagnent et moi-même formons un groupe uni. S’il n’y a effectivement qu’un gardien présent sur le terrain, c’est tout un collectif qui est derrière lui.”
La distinction par le travail
Récemment, Miraglia a tranché : c’est Clément Libertiaux qui a pris place entre les perches. “Je suis un compétiteur, à l’instar de mes deux gardiens. Rien n’est jamais figé : le plus performant jouera. Les deux garçons vont constamment se tirer vers le haut. Pour l’un comme pour l’autre, avec le bonheur de débuter une rencontre ou la déception d’une non-titularisation, ils doivent se faire remarquer par le travail. Chez nous, la seule vedette, c’est le club.” La famille d’abord.
Mario Cordisco