En 2017, Salvatore Curaba émettait le souhait de voir renaître la RAAL. Trois ans plus tard, le club louviérois continue de grandir. À l’heure de souffler sa troisième bougie, la nouvelle entité fait un romantique clin d’œil à sa riche histoire.
Si elle n’avait pas été radiée en 2009, la Royale Association Athlétique Louviéroise (RAAL) aurait célébré son centième anniversaire en 2013. Hélas, l’histoire en a voulu autrement.
Quatre ans avant de fêter son centenaire, le matricule 93 a rendu les armes après 96 années d’existence. Toutefois, ce n’était que partie remise. En 2017, lors de la renaissance du mythe louviérois via le rachat du matricule couilletois, l’histoire reprenait de plus belle.
D’ailleurs, saviez-vous ce qu’il convenait de fêter, le 11 novembre 2019 ? Le centième anniversaire du matricule 94, pardi ! Né en 1919 sous le nom de Cercle Sportif de Couillet, le matricule a traversé les âges, les divisions et les régions pour s’installer définitivement à La Louvière, il y a trois ans, jour pour jour.
De l’historique 93 au symbolique 94
Clin d’œil du destin, la nouvelle RAAL s’est octroyée un matricule directement supérieur à celui de sa grande sœur. Libre à chacun de l’interpréter comme bon lui semble : matricule 94 ou matricule 93+1. Le passage d’un cap symbolique.
Surtout qu’avant d’atterrir à La Louvière en 2017, le matricule 94 s’était déjà posé une première fois dans la Cité des Loups. C’était au printemps 2009, quelques jours après la sinistre disparition du matricule 93 : le Football Couillet La Louvière (FCLL) voyait le jour et permettait, d’une certaine manière, de maintenir une activité footballistique verte et blanche au Tivoli.
Déjà à l’époque, comme au temps de la D1, les deux groupes de supporters emblématiques de La Louvière, Green Boys et Wolf Side, soutenaient la meute et continuaient de faire vibrer la tanière des Loups.
Si la frange carolo a ensuite regagné le Pays Noir en 2011, connaissant au passage bien des tumultes et autres turbulences, il était écrit que la liaison entre le matricule 94 et la région du Centre n’était pas terminée.
Plus qu’un simple flirt, la résurrection de la RAAL a de nouveau permis une passion amoureuse entre l’historique club louviérois et ses fans, pour qui le cœur n’a jamais cessé de battre pour les quatre lettres magiques, même après sa disparition… car les grands clubs ne meurent jamais. Qu’on se le dise : 93 ou 94, par la porte ou par la fenêtre, la RAAL est plus que jamais centenaire. Bon anniversaire !