Franco : “Continuer à se battre”

Il est, avec Thomas Vanhecke, celui qui a tout vécu avec le matricule 94. À 25 ans, Louka Franco fait déjà office d’ancien au sein de la meute. De la D3 ACFF aux portes du monde professionnel, le meneur de jeu gravit les étapes, les unes après les autres.

En ce début d’année, à l’image de ses coéquipiers, le Loup a alterné le chaud et le froid. Malgré les embuches rencontrées en championnat, Franco croit encore à la promotion en D1B. Entretien avec le Carolo, devenu Louviérois d’adoption.

À titre individuel comme collectif, les dernières semaines ont été plus délicates. Comment te l’expliques-tu ?

  • J’ai traversé une période un peu plus difficile, avec un manque de de confiance en moi, provoquant du déchet dans mon jeu. Face à un tel état, il n’y a pas de remède miracle : il faut travailler et se donner à fond, aux matchs et à l’entraînement. Il peut y avoir des moments durs mais je ne peux pas me permettre de baisser les bras, encore moins en sachant que j’ai été titulaire les deux tiers de la saison. Le plus important, c’est le collectif. Je pense à mes coéquipiers. Je me tiens prêt pour aider le groupe pour les prochaines échéances.

On le sait, tu es lié d’une amitié viscérale avec Thomas Vanhecke. Comment vis-tu sa longue blessure ?

  • Plus qu’un ami, je considère Thomas comme un frère. On se connaît depuis nos quatre ans. Son absence a pesé dans la balance. Thomas, c’est un chien sur le terrain (sic) : il apporte énormément à la récupération. On a perdu nos repères. Sa longue indisponibilité m’attriste. Nous sommes un groupe, présents les uns pour les autres. Il faut aller de l’avant, continuer à se battre.

“La force, c’est le collectif”

On le sent, tu accordes beaucoup d’importance au groupe…

  • Je suis quelqu’un de sociable, j’arrive aisément à m’intégrer à la vie du groupe, dans les bons comme les mauvais moments. La politique de recrutement du club est aussi axée sur ces critères. Tous les joueurs répondent aux valeurs de la RAAL, afin de favoriser la communication et souder notre collectif. La force, c’est le collectif.

Venons-en à toi. Quel regard portes-tu sur ta progression, depuis ton arrivée à la naissance du nouveau projet louviérois, en 2017 ?

  • Je suis arrivé avec l’étiquette de jeune joueur. Je n’avais que 18 ans mais j’avais tout de même acquis une certaine expérience du monde professionnel, suite à ma formation au Sporting de Charleroi. Au cours des cinq dernières années, j’ai mûri dans mon jeu. J’ai progressé. Je me vois, à présent, comme un joueur plutôt confirmé. Même si on continue toujours d’apprendre et de s’améliorer.

Tu l’as dit : tu as fait toutes tes classes chez les Zèbres. Toutefois, la RAAL tient une place particulière dans ton cœur.

  • La RAAL, ça représente six ans de ma vie. C’est énorme ! Je vois plus la Wolves Academy que ma propre famille. La Louvière me tient à cœur. J’y ai mes marques. Je considère le club comme mon second foyer. Je suis évidemment attaché à ces couleurs, qui sont devenues les miennes.

Y a-t-il un moment qui t’a marqué plus que les autres depuis tes premiers pas en Vert et Blanc ?

Comment vois-tu l’avenir ?

  • Je partage les mêmes objectifs que le club : rejoindre le monde professionnel. Qui sait ce que l’avenir nous réservera ensuite ? Dans tous les cas, je suis très fier de ma progression avec les Loups.

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